Mesures de contrôle climatique par injection d’aérosols stratosphérique (SAI).
Cette mesure sera certainement la première mise en place.
depuis les mers











depuis les airs
par zeppelin




depuis les airs
par avions









depuis les airs
par ballons stratosphériques autonomes




depuis les airs
par fusées climatiques et obus météorologiques



depuis le sol
par tours de dispersion atmosphérique



depuis les airs
par satellites de diffusion orbitale



En réalité les changements visuels serait un peu plus modérés de ce que l’on sait aujourd’hui. Un petit simulateur par ici : https://simulatesrm.github.io
Injection d’aérosols stratosphériques
SAI – Stratospheric Aerosol Injection
L’injection d’aérosols stratosphériques (SAI) est une technique de géo-ingénierie solaire visant à refroidir la planète en augmentant la quantité de rayonnement solaire réfléchi vers l’espace.
Principe de fonctionnement
Cette méthode s’inspire des éruptions volcaniques, qui libèrent de grandes quantités de particules dans la stratosphère, entraînant un refroidissement temporaire du climat. L’idée est d’injecter artificiellement des particules réfléchissantes (aérosols) dans la stratosphère (entre 10 et 50 km d’altitude) afin de :
- Réduire l’intensité du rayonnement solaire atteignant la surface de la Terre.
- Diminuer la température globale en imitant l’effet des éruptions volcaniques majeures.
Types de particules utilisées
Plusieurs types de substances peuvent être injectées dans la stratosphère :
- Dioxyde de soufre (SO₂) → Se transforme en aérosols de sulfate, comme lors des éruptions volcaniques (ex: Pinatubo en 1991).
- Carbonate de calcium (CaCO₃) → Moins nocif pour la couche d’ozone, mais encore expérimental.
- Aérosols de titane ou d’aluminium → Plus réfléchissants mais potentiellement toxiques.
- Poussières de sel marin → Théoriquement moins nocives, mais nécessitent de grandes quantités.
Méthodes d’injection
Différentes approches sont envisagées pour diffuser ces particules à haute altitude :
- Avions spécialisés (type Boeing 747 modifiés ou drones stratosphériques).
- Ballons stratosphériques libérant progressivement les particules.
- Canons ou fusées pour projeter les aérosols en altitude.
Effets et impacts prévus
Effets positifs attendus
- Réduction de la température moyenne mondiale (potentiellement de 1 à 2°C).
- Atténuation des événements climatiques extrêmes (canicules, sécheresses).
- Relativement peu coûteux comparé à d’autres formes de géo-ingénierie.
Risques et effets secondaires potentiels
- Modification des précipitations 🌧️ → Risque de sécheresses ou perturbations des moussons en Afrique et en Asie.
- Diminution de l’efficacité des panneaux solaires ⚡ → Moins de lumière solaire atteignant la surface.
- Acidification possible de la stratosphère → Dommages potentiels sur la couche d’ozone.
- Effet temporaire → Nécessite des injections régulières, car les particules se dissipent en quelques années.
- Conséquences géopolitiques 🌍 → Un pays pourrait modifier le climat au détriment d’un autre.
Exemples et expériences en cours
Des recherches sont en cours, mais aucune application à grande échelle n’a été mise en place :
- Projet SCoPEx (Harvard, 2021) : Test annulé d’injection de carbonate de calcium en Suède.
- Éruption du Pinatubo (1991) : A servi de modèle, car elle a refroidi la Terre de ~0,5°C pendant 2 ans.
- Simulations par modélisation climatique → Universités et centres de recherche testent les effets possibles via des supercalculateurs.
Conclusion
L’injection d’aérosols stratosphériques (SAI) est l’une des techniques de géo-ingénierie les plus étudiées car elle pourrait refroidir rapidement la planète. Cependant, ses effets secondaires, sa complexité logistique et ses risques géopolitiques en font une solution controversée. Actuellement, cette approche reste au stade expérimental, et son application nécessiterait un consensus international pour éviter des conséquences imprévues.
Source : GPT 03.2025